La nature offre bien des surprises à ceux qui souhaitent s’y connecter.

Et s’y on se projetait dans des temps anciens où l’homme vivait dans le respect de la nature et des animaux ? La vie se faisait en harmonie, dans des vibrations joyeuses et aimantes.

Au fil de mes voyages et de mes promenades dans la nature, j’ai écouté celle-ci me parler et me raconter de merveilleuses histoires. Mais qui raconte ? … à vous d’imaginer, à vous de chercher, à vous de vous relier …

Extrait du Livre « Nature et Dragons » Contes

Le Serpent des Marais

« Il était une fois dans la jungle des marais il y a bien longtemps un serpent géant. Il s’appelait KanKan le serpent. Il rampait sans faire de bruit. Il attendait ses proies longtemps, patiemment, à l’orée des champs. Parfois il s’endormait, las et fatigué d’avoir attendu tout ce temps.

Dès qu’un animal approchait, petit ou grand, il se mettait à l’affût en se tenant droit, en écoutant patiemment les vibrations, prêt à bondir sur sa proie, l’enlacer, la serrer, l’avaler.

Il terrorisait les habitants de la forêt, mais tout le monde le respectait. Il était grand, beau, avec des couleurs éclatantes : du vert, du bleu, du rouge et du jaune. Elles brillaient au soleil lorsqu’il se posait pour dormir. Ah cette chaleur lui faisait du bien ! Il était puissant par sa taille, son regard, sa langue.

Il était solitaire sur son territoire. Il dormait souvent après ses longs festins d’animaux ou de l’animal qu’il avait capturé.

Certains avaient peurs de lui car il attaquait sans prévenir. Il pouvait passer, une fois, deux fois, trois fois devant eux sans rien faire, et tout d’un coup bondir et les croquer ! et après il repartait pour digérer sa proie comme si de rien n’était.

Si tu passes dans les marais, tu croiseras peut-être des traces de son passage, mais jamais il ne s’attaquera à toi, tu n’es pas à son goût petit bonhomme. Alors n’ai pas peur de lui. Peut-être, si tu le croises, tu pourras écouter sa sagesse de serpent. Ouvre grand tes oreilles, tes yeux et soit attentif à ce monde de la forêt qui te parlera. »